Qui suis-je ?

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Diplômée de l'ICD Business School à Paris et ayant évolué dans l'environnement "Start-up", j’ai eu la chance durant mon parcours professionnel de travailler en collaboration étroite avec des directions générales, d'intervenir sur des sujets stratégiques et d'avoir une vision 360° des activités de celle-ci en ma qualité de gestionnaire administrative et financière.

Passionnée par les animaux et bénévole à la WWF depuis 2017, il m'a semblé essentiel voire urgent d'agir pour la préservation du vivant, tant les alertes se font nombreuses ces dernier temps !

Fortement inspirée par l'énergie entrepreneuriale de mes anciens dirigeants, j'ai pris la décision en 2021 de me lancer moi-même dans l'aventure, alliant passion, travail et responsabilités.

C’est en 2017 que j'ai rejoint les rangs de la WWF en tant que bénévole, après avoir entendu parler du projet Montagne d’or mené par la compagnie russo-canadienne Colombus/Nordgold. 

Ce projet d’extraction d’or présent sur les terres guyanaises, fortement contesté par France Nature Environnement et la population locale, vise à étendre l’exploitation de la mine actuelle impliquant ainsi la déforestation de la zone sur plusieurs hectares.

Un tel projet entraînerai :

• la destruction d'habitat,
• l'appauvrissement de la faune aquatique, 
• le déboisement de 7 hectares de forêt primaire, 
• le dérangement de l'avifaune et des mammifères, 
• la modification du cortège d'espèces, 
• l'érosion à la suite des défrichements, 
• l'augmentation des matières en suspension dans l'eau, 
• la remobilisation de mercure, 
• le risque de pollution, la dérivation des cours d'eau.

Ainsi, après de multiples rebondissements judiciaires, les autorités judiciaires ont finalement statué en défaveur de la société minière pour l’exploitation des terres.

Le cas du projet Montagne d’Or dont la création remonte à 2011, m'a fait prendre conscience de la difficulté pour un collectif citoyen de lutter contre les intérêts économiques que font valoir certaines entreprises, lorsqu’elles se lancent dans un projet lucratif aussi périlleux soit-il.

Étant salariée à l'époque, je n'avais que peu de disponibilité pour participer aux actions de mobilisation et les dispositifs donnés par mon employeur pour me libérer du temps étaient limités (RTT, congés etc).

Comment inciter les entreprises à libérer du temps à leurs salariés, et à s'engager elles-mêmes davantage dans les causes que leur salariés défendent ? 

Par le biais du dispositif du mécénat de compétences : le meilleur levier en faveur de la lutte pour le protection de l'environnement ! 

Le mécénat se définit comme "le soutien matériel ou immatériel apporté sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une œuvre ou à une personne pour l'exercice d'activités présentant un intérêt général."